William Hervouët Faire saliver avec une simple photo, c’est tout un art. Et pourtant, nul besoin d’être photographe culinaire ou de posséder un équipement professionnel de what mille euros pour obtenir un résultat séduisant. Voici un guide simple et efficace pour capturer l’essence de vos plats, même si vous débutez. No spoiler alert : vous y passerez moins de 2 heures.
Investir dans un mini studio photo pour un éclairage ISO
Pour des photos nettes et appétissantes, la lumière est votre meilleure alliée. Un mini studio photo — ces boîtes pliables avec LED intégrées — vous garantit un éclairage uniforme et sans ombre. Budget : moins de 50 euros pour les petits modèles de base.
Cela permet de maîtriser l’environnement visuel, même en pleine cuisine. C’est aussi une alternative pratique si votre établissement n’offre pas un coin avec assez de lumière naturelle. Bonus : c’est un outil facile à ranger et réutilisable à l’infini.
Utiliser une carte de gris neutre pour une balance des blancs toujours identique
Rien de plus désagréable qu’un plat aux couleurs douteuses. Une viande rouge qui vire au violet ou une sauce qui semble grise, ce n’est jamais vendeur.
Une carte de gris neutre (format carte de visite, budget 2 euros en ligne) vous aide à calibrer la balance des blancs de manière constante. Cela assure un rendu fidèle, photo après photo, même si la lumière ambiante change. Une astuce peu coûteuse qui fait toute la différence.
Retravailler un peu la photo avec un logiciel de traitement des couleurs
Une fois la photo prise, un passage par un logiciel de retouche est vivement conseillé. Pas besoin d’être expert : la plupart des outils proposent des réglages simples pour la saturation, le contraste ou la luminosité. Le but n’est pas de transformer votre plat, mais de révéler son vrai potentiel.
Ici aussi, un simple smartphone moderne fait l’affaire. Utilisez la pipette pour sélectionner la carte de gris neutre et ainsi obtenir des blancs vraiment blancs et des couleurs réalistes. Boostez un peu la vibrance pour des couleurs éclatantes (mais pas trop).
Stéphanie, responsable du restaurant So’Pho à Orléans explique : « Je prends mes photos de plats avec Photon Camera sur iPhone, en réglant la balance des blancs avec une carte de gris neutre toute simple. L’app est assez simple à utiliser et donne au final des couleurs fidèles en quelques secondes. »
Exploiter la puissance de l’IA pour générer ce qu’il y a autour du plat
Le dressage est réussi, la lumière est bonne… mais l’arrière-plan manque d’âme ? C’est ici que l’intelligence artificielle entre en scène. Grâce à des outils comme ChatGPT ou Ideogram, vous pouvez générer un décor de table, un fond chaleureux ou des éléments de mise en scène.
Attention cependant : n’allez pas demander à l’IA de générer vos plats ! Le réalisme est encore loin d’être parfait et cela peut créer une confusion chez vos clients. L’IA sert ici uniquement à enrichir ce qu’il y a autour.
Et il faudra débourser environ 20 euros par mois pour accéder à des fonctions vraiment intéressantes. Mais à ce prix-là, c’est une vraie révolution.
Sauvegarder en PNG pour garder un maximum de qualité et de définition
Pour terminer, pensez à enregistrer vos images au format PNG. Contrairement au JPEG, ce format conserve toute la finesse des détails et évite les artefacts de compression. C’est particulièrement utile si vous comptez afficher vos photos en grand format sur votre site ou vos réseaux.
Dernier conseil : restez simple
Pas besoin d’investir des milles et des cents dans un appareil photo de type reflex. Un smartphone récent, bien utilisé, fera parfaitement l’affaire. Et si jamais l’envie vous prend de faire appel à un professionnel, sachez qu’un photographe culinaire peut coûter cher à la journée. En suivant ces étapes, vous obtiendrez déjà un rendu de qualité sans exploser votre budget.
